De garde 24/7 - S10 - EP11 - Dernier recours | Télé-Québec
45 min No genre G« Quand on vit une détresse, l'option, c'est l'urgence », dit le Dr Kevin Emond, médecin d'urgence à Sainte-Agathe-des-Monts. Il reçoit souvent des patients en crise amenés par les policiers. Il s'occupe d'un homme intoxiqué et agité, d'un jeune aux idées suicidaires et d'un homme anxieux désespéré de ne trouver aucune aide pour ses problèmes psychologiques. Le Dr Nicolas Hélie-Martel, médecin de famille, tente d'aider un patient alcoolique, un habitué du système de santé. Il est aussi une oreille attentive pour une autre patiente aux prises avec un trouble alimentaire depuis plusieurs années. Elle aimerait recevoir de l'aide psychologique. « C'est un problème de société. On manque de médecins de famille, on manque d'aide psychologique. C'est pour ça que les urgences débordent. L'hôpital, c'est le dernier filet de sécurité pour bien des gens. » À Kuujjuaq, l'hôpital est l'une des seules ressources pour la population aux prises avec des problèmes physiques, psychologiques ou même sociaux. La Dre Catherine Sarrasin, médecin de famille, prend le temps de s'occuper de ces cas psychosociaux. « Je sens qu'ici, il y a quelque chose de plus enveloppant qu'ailleurs. C'est important pour la confiance qui se bâtit entre la communauté et le système de soins. Pour être capable de procurer des soins adéquats, il faut un lien de confiance. » La Dre Pascale Fouron, médecin en soins palliatifs, soigne ses patients en prenant en compte toute leur réalité sociale, affective et psychologique. Elle annonce à une femme de 62 ans un cancer métastatique. Celle-ci est plus inquiète de la réaction de ses proches que de sa propre maladie. La Dre Fouron discute longuement avec une autre dame en fin de vie qui s'ennuie de son défunt mari. Elle souhaite finir ses jours au même endroit que lui. « C'est un très grand privilège de pouvoir entrer dans quelque chose de si personnel, de si intime et de pouvoir accompagner les gens dans leurs derniers jours. »
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