L'avenir nous appartient - S2 - EP12 - L'avenir appartient à Michel Jean et à la réconciliation | Télé-Québec
46 min No genre GÉmilie est allée assister à une formation offerte par Marie-Josée Tardif et le chef héréditaire Dominique Rankin. Il se sont donné pour mission de partager les enseignements traditionnels autochtones et offrent des ateliers à des gestionnaires dans lesquels ils ramènent la notion de communauté en entreprise. En ce sens, ils proposent un exercice bouleversant qui fait écho à l'histoire autochtone et illustre la force de la philosophie du cercle en gestion. Monic s'inquiète de voir une glorification de l'hypersexualisation des jeunes filles. Cherchant à trouver des solutions à ce phénomène, elle a rencontré l'équipe multidisciplinaire du projet SPHÈRES, qui travaille à sortir les adolescentes de l'exploitation sexuelle. En offrant aux jeunes filles des activités sur mesure, l'équipe leur permet de se reconstruire et de bâtir une confiance en elles ailleurs que dans les yeux du client ou du proxénète. « J'imagine le stress. Est-ce que je vais mourir avant d'avoir un rein ? Ça doit être terrible. » À 69 ans, Marie Gendron a décidé de donner un rein à un inconnu. Incapable de vivre avec l'injustice de savoir qu'elle était en pleine santé, alors que des jeunes devaient aller en dialyse plusieurs fois par semaine, elle s'est engagée dans un processus de don de rein. Étonnamment, ce geste altruiste lui a valu beaucoup de critiques. « Chaque fois qu'on coupe la pelouse, il y a à peu près 95 % de ce qui vit dedans qui meurt. » La culture du gazon est bien ancrée en Amérique du Nord. Pourtant, un gazon vert et bien taillé présente un coût environnemental élevé. Philippe Asselin, fondateur de l'organisme Nouveaux voisins, propose une nouvelle manière de travailler son aménagement paysager qui rétablit la biodiversité dans les espaces verts privés en remplaçant le gazon par des plantes qui retiennent l'eau, séquestrent le carbone et ramènent les oiseaux et les insectes. Michel Jean a donné rendez-vous à Monic au mont Saint-Hilaire pour parler de son rapport à la nature, intimement lié à sa grand-mère et à ses racines autochtones. Bien qu'il n'ait pas grandi sur une réserve, il s'est demandé quelle était la part de l'autochtone qui avait survécu en lui. C'est là qu'il a commencé à mettre ses origines de l'avant et à écrire l'histoire de ses ancêtres pour laisser des traces et la partager avec les allochtones. « On devrait reconnaître à Joyce Echaquan un mérite important parce qu'elle a permis d'ouvrir les coeurs et les yeux. »
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